UNE SUPÉRIEURE PEUT NE PAS AGIR CORRECTEMENT SANS QUE CELA NE CONSTITUE DU HARCÈLEMENT

Date de parution : 28 février 2007

UNE SUPÉRIEURE PEUT NE PAS AGIR CORRECTEMENT SANS QUE CELA NE CONSTITUE DU HARCÈLEMENT

Une infirmière allègue être victime de harcèlement psychologique de la part de l’infirmière-chef. Elle lui reproche de l’avoir critiquée devant des tiers, d’avoir prononcé des paroles blessantes, d’avoir utilisé un ton ferme, de lui avoir relevé le menton pour qu’elle écoute, etc. Selon l’arbitre, même si la supérieure n’a pas toujours agi correctement, elle n’a pas harcelé la salariée. L’emploi d’un ton élevé et le fait d’interpeller la salariée devant d’autres personnes n’étaient certes pas la meilleure façon d’agir, mais on ne peut y voir une conduite vexatoire portant atteinte à la dignité de la salariée. L’insinuation sur ses capacités mentales pouvait être blessante, mais elle ne constitue pas du harcèlement. Finalement, même si le geste de relever le menton était inapproprié, il n’a pas porté atteinte à la dignité de la salariée. Le grief est rejeté. Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) et Centre de santé et de services sociaux de Québec-Nord (CLSC Orléans) (Lysanne St-Laurent) , DTE 2007T-66 (T.A.) Me Francine Beaulieu

Extraits du bulletin Gestion Plus
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