Il ne pouvait critiquer son employeur sur Facebook

Date de parution : 10 mai 2017

Un moniteur et professeur de planche à neige conteste la suspension de 5 jours qui lui a été imposée pour avoir critiqué son employeur sur Facebook relativement au nombre insuffisant de « sauts » dans les pentes. Dans un premier temps, l’arbitre a pris en considération le statut du salarié qui était en situation d’autorité face aux étudiants, et qui était également un mentor et un représentant de l’employeur, ce qui limitait sa liberté d’expression. Selon l’arbitre, le salarié n’a pas respecté son obligation de respecter son employeur. Dans un second temps, l’arbitre a retenu qu’il s’agissait d’une récidive, puisque le salarié avait déjà reçu un avis écrit pour avoir tenu des propos désobligeants sur Facebook concernant son employeur et qu’il s’était engagé à ne pas récidiver. Enfin, le salarié n’a pas retiré son commentaire lorsqu’il a vu les réactions à la suite de ses propos. Toutefois, compte tenu de la brièveté de la saison de planche à neige, l’arbitre a substitué une suspension de 3 jours à la suspension de 5 jours.

Syndicat des employé-es de la Station Mont Sainte-Anne (CSN) et Station Mont Sainte-Anne, DTE 2016T-794, 2016 QCTA 686, Me Côme Poulin


Extraits du bulletin Gestion Plus
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