Surnommer son employée « la vieille » lui a coût 4 000 $ de dommages

Date de parution : 9 mai 2009

Une cuisinière-serveuse a déposé une plainte à la Commission des droits de la personne alléguant avoir subi de la discrimination fondée sur son âge. Elle reproche au propriétaire du restaurant de la surnommer constamment « la vieille » et de lui avoir demandé de modifier son apparence physique afin de paraître plus jeune dans le but d’attirer la clientèle. Selon le tribunal, le fait que la salariée utilisait également des épithètes tels que « mon pit » ou « mon cœur » lorsqu’elle s’adressait à son patron n’autorisait pas ce dernier à avoir recours à l’âge pour l’interpeller. L’âge est un sujet sensible pour tout être humain. Il lui appartenait donc de faire le nécessaire afin de ne pas interpeller son employée par un qualificatif lui rappelant son âge. Les dommages moraux (3 000 $) et punitifs (1 000 $) réclamés par la Commission sont accordés à la salariée. Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse c. Vaillancourt (Restaurant Chez Virginie), DTE 2008T-319 (T.D.P.Q.) juge Michèle Pauzé (Juin, n° 2)


Extraits du bulletin Gestion Plus
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