La directrice qui se disait victime de harcèlement psychologique de la part d'un subalterne n,a pas fait son boulot

Date de parution : 1er août 2011

Un chef-machiniste conteste son congédiement. L’employeur lui reproche d’avoir exercé du harcèlement psychologique envers sa supérieure, la directrice technique, et plusieurs fautes d’insubordination. Selon l’arbitre, les conflits qui ont opposé le salarié à sa supérieure, défis à l’autorité, « chialage », moqueries, etc., ne relèvent pas d’une campagne de harcèlement psychologique, puisqu’il s’agit de conflits nommés et identifiés à des enjeux directement reliés au milieu de travail. Ces reproches ne justifiaient aucunement un congédiement. L’arbitre insiste sur le fait que la directrice n’a pas documenté le dossier du salarié, qu’elle ne l’a pas avisé ou sanctionné et qu’elle n’a pas fait rapport à son supérieur. En fait, elle n’a pas agi comme une représentante de l’employeur aurait dû agir en pareilles circonstances. Un avertissement écrit est substitué au congédiement. IATSE et Grands Ballets canadiens de Montréal (M. Duquette), 2010EXPT-855, DTE 2010T-238 (T.A.) Me Pierre Laplante


Extraits du bulletin Gestion Plus
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