L'impatience et un ton directif n'équivalent pas à du harcèlement

Date de parution : 4 janvier 2023

Un contremaître se plaint de harcèlement psychologique de la part de ses deux supérieurs. Il allègue s’être fait humilier et crier après lors de certaines rencontres de suivi avec ceux-ci. Sa version est contredite par les supérieurs et par les autres témoins de l’employeur. En effet, ceux-ci témoignent de nombreuses lacunes du plaignant et le fait que les attentes à son égard lui ont été expliquées à maintes reprises, sans reconnaissance de sa part, ni amélioration. Le tribunal reconnaît qu’il peut y avoir de l’animosité et que le ton a pu monter à l’occasion. Il convient cependant qu’il n’est ni anormal ni exceptionnel qu’un supérieur montre des signes d’impatience ou de lassitude dans le contexte où un employé refuse de reconnaître ses torts. Bien que le plaignant ait pu se sentir troublé, choqué ou même humilié, rien ne permet de qualifier les interventions des supérieurs comme étant des conduites vexatoires. La plainte est rejetée.

Maties et Société de transport de Montréal
2022EXPT-1457, 2022 QCTAT 2609 (DRT), j.a. François Beaubien


Extraits du bulletin Gestion Plus
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