LE MANQUE D'EMPATHIE D'UN SUPÉRIEUR NE CONSTITUE PAS DU HARCÈLEMENT

Date de parution : 20 janvier 2007

LE MANQUE D'EMPATHIE D'UN SUPÉRIEUR NE CONSTITUE PAS DU HARCÈLEMENT

Un technicien senior en architecture allègue être victime de harcèlement psychologique. Selon l'arbitre, il est clair que le salarié avait des motifs d'être insatisfait de son statut, de son salaire et de sa reclassification, mais il est tout aussi clair qu'aucun de ses supérieurs n'a eu de conduite harcelante à son égard. Tout au plus, s'agit-il d'un conflit qui n'a pas été résolu dans le sens désiré par le salarié. Par ailleurs, l'omission de prévenir le salarié à l'avance de la réorganisation des secteurs, laquelle l'affectait particulièrement, était une erreur de savoir-faire, mais non un acte de harcèlement. Le fait qu'un supérieur ait été malhabile sur le plan des relations du travail ou se soit montré peu empathique aux sentiments qu'une décision importante allait faire vivre à un salarié ne peut, à lui seul, constituer du harcèlement. Le grief est donc rejeté. Université McGill et McGill University Non-Academic Certified Association (MUNACA), DTE 2006T-960 (T.A.) Me Jean-Pierre Lussier

Extraits du bulletin Gestion Plus
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