Une entrevue télévisée lui coûte son emploi

Un chauffeur d’autobus au service d’une entreprise de transport adapté conteste son congédiement pour avoir tenu des propos mensongers ou diffamatoires à l’égard de l’entreprise sur les ondes de V.  Lors de l’entrevue télévisée, il a remis en question l’entretien et la salubrité des véhicules, a dit des clients qu’ils étaient malades et atteints d’un système immunitaire affaibli et a traité son supérieur immédiat de « sauvage français de France ». L’employeur allègue que ce comportement constitue une faute grave qui a brisé le lien de confiance. Selon l’arbitre, le salarié a tenu sur la place publique des propos qui ont mis en péril le contrat de son employeur. De plus, il a fait preuve de racisme à l’endroit de son supérieur immédiat et a traité les clients de façon déplorable en parlant de leurs déficiences, anéantissant ainsi le lien de confiance qui l’unissait à son employeur. Le grief est rejeté. Union des chauffeurs de camions, hommes d’entrepôt et autres ouvriers Teamsters Québec, section locale 106, FTQ et Autobus Citadelle inc. (M. Poirier) 2011EXPT-1839, DTE 2011T-678 (T.A.) Me Côme Poulin