LES CRITIQUES DE SES SUPÉRIEURS SUR SON RENDEMENT NE CONSTITUENT PAS DU HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE
Date de parution : 12 novembre 2007
LES CRITIQUES DE SES SUPÉRIEURS SUR SON RENDEMENT NE CONSTITUENT PAS DU HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE
Une postière allègue être victime de harcèlement psychologique de la part de ses supérieurs depuis plusieurs années. La preuve a révélé que celle-ci avait des difficultés à faire son travail selon les normes établies, ce qui a amené ses supérieurs à lui demander fréquemment de respecter les horaires et normes de livraison. Selon l’arbitre, les reproches étaient justifiés et n’avaient pas pour but de rechercher une confrontation. Si la salariée considérait que l’employeur violait la convention collective, elle devait déposer un grief, et non pas attendre pour finalement déposer une plainte de harcèlement. Même si les supérieurs n’ont pas nécessairement mis des gants blancs pour s’adresser à la salariée, rien ne démontre qu’un supérieur ait agi de façon incorrecte, sans compassion, arbitrairement et dans le but de diminuer ou d’attenter à la dignité de la salariée. En conséquence, son grief est rejeté.
Syndicat des travailleuses et travailleurs des postes et Société canadienne des postes,
DTE 2007T-131 (T.A.) Me Marc Gravel
Extraits du bulletin Gestion Plus
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