La tolérance de l’employeur a été son pire ennemi

Date de parution : 1er septembre 2021

Un opérateur chargé de superviser le réseau d'Hydro-Québec conteste son congédiement pour avoir « mis 1h30 avant d’intervenir sur une alarme urgente, ce qui a retardé le travail des pompiers » et engendré des dommages évalués à 358 000 $. Soulignant l’importance du poste, la grande autonomie du salarié et la gravité de sa faute, l’employeur a invoqué la rupture du lien de confiance. Le syndicat allègue qu’il s’agit d’un manque de vigilance et que les 18 années d’ancienneté du salarié constituent un facteur atténuant. L’arbitre a conclu qu’il s’agit d’un incident isolé constituant une faute lourde. Toutefois, là où le bât blesse pour l’employeur, c’est que ce dernier a tout de même décidé de faire appel au salarié dans une situation d’urgence, alors qu’il avait déjà été identifié comme le responsable probable de l’événement ayant mené au congédiement pour négligence. L’arbitre a substitué une suspension de neuf mois au congédiement.

Syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec (SCFP-1500)  et Hydro-Québec
2021EXPT-351, 2021 QCTA 57, Me Pierre Laplante


Extraits du bulletin Gestion Plus
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