La tolérance de l’employeur fait échec au bris du lien de confiance

Date de parution : 3 janvier 2024

Un manœuvre-chauffeur conteste son congédiement. Après avoir découvert que ce dernier utilisait le véhicule de l’université à des fins personnelles en s’arrêtant à son domicile, l’employeur a mené une enquête. Il a notamment constaté que le plaignant se rendait fréquemment à son domicile avec ce véhicule et qu’il prolongeait ses temps de pause. Confronté à ces découvertes, le plaignant a tenté de se justifier en fournissant des explications peu crédibles. Bien que l’arbitre ait considéré que l’employeur avait prouvé les manquements reprochés, qualifiés de graves, elle a estimé que l’employeur ne pouvait procéder au congédiement. En effet, il s’est écoulé sept mois entre la découverte des manquements par l’employeur et le congédiement, alors que rien ne justifiait une enquête aussi longue en l’absence de complexités particulières. L’employeur ne pouvait donc alléguer un bris du lien de confiance. L’arbitre a partiellement accueilli le grief et a substitué une suspension de neuf mois au congédiement.

Syndicat des employés d’entretien de l’Université de Montréal, section locale 1186  et Université de Montréal
2023EXPT-1388, 2023 QCTA 262, Me Joëlle L’Heureux


Extraits du bulletin Gestion Plus
Pour vous abonner, cliquez ici!

Retour à la liste
Au service exclusif des employeurs

Au service exclusif d'une clientèle patronale, Le Corre offre des ateliers de formation et des publications sur des sujets ciblés en droit du travail. Ces outils aident les gestionnaires et les professionnels en ressources humaines à mieux composer au quotidien avec le cadre juridique dans lequel leur entreprise évolue.

Laval

450 973-4020

Sans frais

1 877 218-4020

Télécopieur

450 973-4010
Par courriel