Retards chroniques : des problèmes reliés à des obligations familiales ne constituent pas une excuse valable
Date de parution : 1er août 2008
Un préposé à l’entretien ménager ayant plus de 24 ans d’ancienneté conteste la suspension de 3 semaines et le congédiement qui lui ont été imposés en raison de ses nombreux retards. Des suspensions antérieures non contestées de 3 et 8 jours pour les mêmes motifs lui avaient déjà été imposées. Sur une période d’un peu plus d’un an, le salarié est arrivé en retard à 60 reprises. Même si ces retards n’avaient pas de conséquence au niveau de la prestation de travail, l’employeur est en droit de s’attendre à ce qu’un employé se présente selon son horaire de travail et c’est au salarié à prendre les moyens nécessaires pour y arriver. Le fait de justifier ses absences et retards par l’exercice de responsabilités parentales ne constitue pas en soi une excuse valable. Le salarié avait été avisé des conséquences s’il persistait à arriver en retard. En conséquence, la suspension de 3 semaines et le congédiement étaient justifiés. Syndicat des travailleuses et travailleurs de Louis-H. Lafontaine Gouin-Rosemont et Hôpital Louis-H. Lafontaine (D. S.), DTE 2007T-956 (T.A.) Me Nathalie Faucher
Extraits du bulletin Gestion Plus
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