Les retards chroniques sont incompatibles avec le poste d'enseignant
Date de parution : 20 décembre 2009
Un enseignant âgé de 60 ans et cumulant 23 ans d’ancienneté conteste le congédiement qui lui a été imposé en raison d’un problème de retards chroniques. Sur une période de 3 ans ½, le salarié, qui est arrivé en retard au travail à pas moins de 92 reprises, a fait l’objet de nombreux avertissements et mesures disciplinaires, sans toutefois modifier son comportement. Selon l’arbitre, le fait d’occuper un poste d’enseignant duquel on s’attend à ce qu’il serve d’exemple aux étudiants constitue un facteur aggravant. En matière d’assiduité et de disponibilité au travail, un salarié fait face à une obligation de résultats impliquant la nécessité de corriger, et non pas seulement d’améliorer un problème de retards injustifiés. Compte tenu du fait que l’employeur a respecté le principe de la progression des sanctions et que le salarié a eu de nombreuses chances afin de s’amender, le congédiement est maintenu. Syndicat des professeurs de l’État du Québec et Québec (Gouvernement du) (Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (S. Séguin) , DTE 2009T-319 (T.A.) Me Claudette Ross
Extraits du bulletin Gestion Plus
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